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Greenpeace : la justice russe met en détention trois étrangers pour deux mois

Le Vif

Un tribunal de Mourmansk, dans le nord-ouest de la Russie, a ordonné jeudi la mise en détention préventive pour deux mois de trois étrangers militants de Greenpeace accusés de « piraterie », a annoncé l’ONG.

« Des militants du Canada, de Nouvelle-Zélande et de Pologne ont été placés en détention pour deux mois », a précisé l’ONG écologiste sur son compte Twitter.

Il s’agit du Polonais Tomasz Dziemianczuk, du Néo-Zélandais David John Haussmann, et du Canadien Paul Douglas Ruzycki. Peu auparavant, le tribunal Leninski de Mourmansk avait pris une décision similaire à l’encontre de deux Russes, le photographe Denis Siniakov et un porte-parole de Greenpeace, Roman Dolgov.

Au total, trente militants de Greenpeace comparaissent devant la justice, accusés de « piraterie », un crime passible de 15 ans de prison: à bord du brise-glace Arctic Sunrise, ils avaient tenté d’aborder une plate-forme pétrolière du géant Gazprom dans l’Arctique pour protester contre les projets d’exploitation pétrolière dans cette zone.

Originaires de 18 pays dont les Etats-Unis, la France, la Suisse, la Finlande, la Grande-Bretagne, la Pologne et la Russie, ils ont été emmenés à terre mardi après le remorquage de leur brise-glace, battant pavillon néerlandais, par les forces de sécurité russes.

Le Comité d’enquête russe avait averti dans un communiqué publié dans la matinée qu’il allait demander à ce que tous les militants soient maintenus en détention préventive.

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