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Grèce : la coalition est « impossible »

Antonis Samaras a annoncé ce lundi que former un gouvernement de coalition était « impossible ».

Le leader des conservateurs grecs Antonis Samaras a annoncé ce lundi qu’il avait échoué dans sa tentative de former un gouvernement de coalition. Il s’est heurté au refus des partis anti-austérité qui ont enregistré un succès notable aux élections législatives de dimanche.

« J’ai fait ce que j’ai pu pour obtenir un résultat, mais c’était impossible », a déclaré Antonis Samaras dans une intervention télévisée après une journée de rencontres avec les leaders des autres partis.

« J’en ai informé le président (Carolos Papoulias) et lui ai restitué mon mandat » a ajouté le chef sexagénaire de La Nouvelle Démocratie. Antonis Samaras a été éconduit par le parti Syriza (Coalition de la gauche radicale), arrivé en deuxième position aux élections, ainsi que par le petit parti Dimar (Gauche démocratique), tandis que le Parti communiste et le parti des Grecs indépendants, n’ont même pas accepté de le rencontrer.

Le Pasok, arrivé en troisième position aux élections et qui faisait partie de la coalition sortante, a accepté de coopérer mais à la seule condition que les autres partis de gauche l’acceptent. Le chef de Syriza, Alexis Tsipras, sera convoqué par le président Papoulias mardi à 11h00 GMT et aura trois jours pour former un gouvernement.

Alexis Tsipras a déclaré qu’il essaierait de former une coalition de gauche afin de rejeter les « mesures barbares » liées à l’accord sur le remboursement de la dette. « Nous allons épuiser toutes les possibilités de parvenir à un accord, en priorité avec les forces de gauche » a-t-il déclaré lundi. Les partis anti-austérité totalisent 151 sièges au parlement mais il semble quasiment impossible qu’ils parviennent à s’entendre.

Le Vif.be, avec L’Express.fr

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