Gordon Brown en 2011 © BELGAIMAGE

Gordon Brown met un terme à sa carrière politique

Gordon Brown, éphémère Premier ministre britannique à la fin des années 2000, a décidé de mettre un terme à sa carrière politique, en renonçant lundi soir à se représenter à son poste de député lors des élections législatives l’an prochain.

A 64 ans, celui qui a été le ministre des Finances de Tony Blair pendant dix ans avant de prendre les rênes du Parti travailliste et d’accéder au 10, Downing street en juin 2007, va tirer sa révérence après trois décennies de présence au palais de Westminster.

« Je ne retournerai pas à Westminster après les prochaines élections générales, ni à la Chambre des communes, ni à la Chambre des Lords », a dit M. Brown qui s’était fait très discret depuis sa défaite aux élections de mai 2010 qui ont porté le conservateur David Cameron au pouvoir.

« Je n’ai aucun doute que ce soit la bonne décision », a-t-il insisté lors d’un discours prononcé sur ses terres, dans l’église de sa ville de Kirkcaldy, au centre de l’Ecosse, où son père officiait en tant que prêtre.

Il n’avait consenti à sortir de sa semi-retraite que lors de l’épisode du référendum sur l’indépendance de l’Ecosse, en septembre dernier. Il était alors monté au créneau pour défendre le maintien de sa région d’origine dans le giron du Royaume-Uni. Un combat qui a contribué à redorer le blason de cet homme réputé sans charisme, mal à l’aise devant les caméras et avec les mots.

Vaincu en 2010 après 13 années de pouvoir travailliste, Gordon Brown s’était retiré dans son Ecosse natale où il s’occupait de projets caritatifs tout en conservant son mandat de député.

En tant qu’envoyé spécial des Nations unies chargé de l’éducation, il a pris fait et cause en faveur de l’action de Malala Yousafzai pour l’éducation des filles, qui a valu à l’adolescente pakistanaise le prix Nobel de la paix 2014.

Contenu partenaire