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France : une nouvelle polémique pèse sur Woerth

Le Canard enchaîné, un hebdomadaire satirique français, affirme qu’Eric Woerth, ministre du Travail, « a bradé » un hippodrome, propriété de l’État, à une société amie lorsqu’il était au Budget. Le ministère de l’Économie et des Finances dément.

Eric Woerth, qui vient de quitter son poste de trésorier de l’UMP, « a bradé » l’hippodrome à la Société des Courses de Compiègne, jusqu’alors locataire des lieux, pour 2,5 millions d’euros, affirme le Canard Enchaîné. Une information démentie par le ministère de l’Économie et des Finances, qui assure que la cession « s’est déroulée de manière tout à fait légale et dans l’intérêt de l’Etat ».

« Cette transaction a été conclue de gré à gré sans enchère, ni appel d’offres », ajoute le Canard Enchaîné, qui assure que le président de la Société des Courses de Compiègne, Antoine Gilibert, est un « familier de Chantilly, de son hippodrome et de son maire Eric Woerth » affirme l’hebdomadaire.

Une transaction « légale et justifiée »

M. Woerth, actuellement ministre du Travail, est maire de Chantilly, dans l’Oise, où son épouse a monté une petite écurie de galopeurs. Interrogé par l’AFP, le ministère de l’Économie et des Finances a assuré que « la cession de l’hippodrome de Compiègne s’est déroulée de manière tout à fait légale et dans l’intérêt de l’Etat ».
Le quotidien satirique affirme aussi que le ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, « s’était battu contre cette vente qu’il jugeait illégale », l’hippodrome appartenant à la forêt de Compiègne. Sollicité par l’AFP, le ministère de l’Agriculture a expliqué qu' »il y avait bien eu » des échanges entre les ministres Woerth et Le Maire pour la cession de l’hippodrome, et que « ces opérations ont été réalisées dans le strict respect du droit ».
Le Vif.be, avec L’Express

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