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France : la campagne officielle est lancée

La campagne officielle pour la présidentielle française est lancée. Petit tour de piste de ce qui est autorisé et de ce qui ne l’est pas.

Ce lundi débute la campagne officielle pour les candidats à la présidentielle. Les spots des partis vont faire leur apparition ainsi que les affiches électorales. Et le décompte du temps de parole sera plus serré que jamais.

C’est la dernière ligne droite pour les candidats dans la course à l’Élysée. Les affichages officiels font leur apparition, les spots de publicité vont être diffusés et les règles sur le temps de parole vont être encore plus contraignantes. Ce lundi, la campagne officielle démarre et ne prendra fin que la veille du premier tour.

Premièrement, les règles d’égalité du temps de parole deviennent encore plus contraignantes. Depuis le 20 mars, les radios et chaînes de télévision devaient respecter une stricte égalité de temps de parole entre les dix candidats à la présidentielle, mais pouvaient décider dans quelles émissions ces derniers s’exprimaient. Désormais, télévisions et radios devront donner aux candidats des conditions de programmation comparables: « Un JT de 20 heures n’est pas égal à une émission à 4 heures du matin », souligne-t-on au Conseil supérieur de l’audiovisuel.

Les spots de campagne des candidats à la présidentielle commenceront donc à être diffusés lundi sur les radios et chaînes du service public. C’est François Bayrou qui aura la primeur sur France ô, a-t-on appris vendredi auprès du Conseil supérieur de l’audiovisuel. Du lundi 9 avril au vendredi 20 avril, tous les spots défileront à la télévision et à la radio selon un savant tirage au sort réalisé vendredi en présence de leurs représentants à la Française des jeux afin de ne prêter le flanc à aucune critique.

Chaque candidat a droit à 43 minutes entre le 9 et le 20 avril, soit 10 spots de petit format (une minute et trente secondes) et huit de grand format (trois minutes et trente secondes). Les messages de campagne seront diffusés du lundi 9 avril au samedi 14, puis du 16 au 20. Nicolas Sarkozy achèvera la diffusion avant le premier tour de l’élection présidentielle le vendredi 20 avant l’édition du Soir 3 sur France 3. La production est financée par l’État, mais l’enveloppe totale n’est pas communiquée.

À partir de lundi, les panneaux mis en place par les mairies pourront être recouverts par des affiches électorales. Chaque candidat a droit, pour chaque tour de scrutin, à deux affiches par emplacement. L’une permet aux candidats d’exposer leurs programmes. L’autre permet d’annoncer les réunions électorales ainsi que la date et l’heure des émissions qui sont réservées au candidat à la radio et à la télévision. Les candidats peuvent aussi envoyer aux électeurs une déclaration sur un feuillet double. La déclaration doit être uniforme pour l’ensemble du territoire et l’utilisation d’emblèmes nationaux est proscrite.

Par ailleurs, depuis le 1er octobre, est interdite toute campagne de promotion d’une collectivité concernée par le scrutin. L’utilisation à des fins de propagande électorale de publicité commerciale par voie de presse ou tout moyen de communication audiovisuelle est également interdite. Toutefois, les candidats peuvent recourir à la publicité par voie de presse pour solliciter les dons. L’affichage électoral est interdit en dehors des emplacements spéciaux. Aucun numéro d’appel téléphonique gratuit ne peut être porté à la connaissance du public par un candidat ou à son profit. Il est aussi interdit, à partir de la veille du scrutin à zéro heure, soit le samedi 21 avril, de distribuer tout document électoral, de procéder à l’appel téléphonique en série des électeurs, de diffuser un élément nouveau de polémique électorale.

LeVif.be avec L’EXpress

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