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France : Borloo jette les fondations de l’UDI

Jean-Louis Borloo a jeté ce mardi à l’occasion des journées parlementaires centristes les fondations d’un nouveau parti, l’Union des démocrates et indépendants (UDI), qui entend occuper le centre de l’échiquier politique et devenir « la première formation politique » du pays.

« Il s’agit d’un jour important, pour ne pas dire historique », a expliqué l’ancien ministre face à un parterre d’élus, en clôture des journées parlementaires du Centre en évoquant l’ouverture d’un « nouveau cycle » et « la refondation d’une famille ».

« Cette journée a quelque chose d’irréelle après tant de désunions mais, c’est la simple expression d’une nécessité. L’objectif n’est pas de réunir des élus mais de fonder une formation de manière irréversible pour les années qui viennent. Nous allons devenir la première formation politique de notre pays », a-t-il lancé.

Plus de 200 personnalités et élus ont signé le pacte fondateur du nouveau mouvement qui souhaite rassembler militants et organisations politiques centristes et radicales mais aussi des indépendants, des divers-droite et les tenants d’une écologie responsable.

L’UDI, qui comprend des membres du Parti radical, du Nouveau centre, de l’Alliance centriste, de la Gauche moderne, du MoDem, notamment, entend se situer clairement « au centre droit »: « Nous voulons une coalition claire du centre et de la droite républicaine », a dit M. Borloo. Grand artisan de ce rassemblement dont il prend la présidence, l’ex-ministre de l’Ecologie en a présenté les grandes lignes devant la quasi-totalité des parlementaires des groupes centristes du Sénat (30 sénateurs) et de l’Assemblée nationale (29 députés).

Parmi ses priorités, la « refonte d’une Europe plus intégrée », un allégement massif des charges sociales des entreprises, une « décentralisation maîtrisée », une « réelle maîtrise des comptes publics », une « révolution éducative » favorisant « l’apprentissage » et « l’alternance » ou encore « la défense d’une écologie responsable porteuse d’emplois durables ».

Jusqu’au premier congrès statutaire prévu à la fin du printemps 2013, une organisation provisoire est mise en place. Le parti comptera huit vice-présidents.

Parmi les personnalité présentes au sein de l’UDI, on retrouve le sénateur Jean Arthuis, le député-maire de Neuilly, Jean-Christophe Fromantin, qui a la mission de bâtir un projet global dans les six mois, le député Jean-Christophe Lagarde et le secrétaire général du Parti radical Laurent Hénart, le patron du NC Hervé Morin, l’ex-ministre Rama Yade et le député Yves Jego, qui sera chargé de la mise en place d’un « Shadow cabinet » (contre-gouvernement).

Plusieurs anciens ministres sont parmi les fondateurs dont François Sauvadet, Michel Mercier, Jean-Marie Bockel, Hervé de Charette, Valérie Létard, Serge Lepeltier, André Santini et André Rossinot.

Levif.be, avec Belga

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