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Facture du Brexit: Londres prêt à améliorer son offre

Le Vif

Le gouvernement britannique est prêt à améliorer son offre pour régler la facture du Brexit en échange de garanties de la part de Bruxelles sur un futur accord commercial entre le Royaume-Uni et l’UE, ont indiqué mardi des sources concordantes.

La décision a été prise à l’issue d’un « conseil de guerre » sur le Brexit qui a réuni lundi la Première ministre Theresa May et plusieurs de ses ministres, dont les Brexiters Boris Johnson (Affaires étrangères) et David Davis (Brexit), indiquent plusieurs médias, dont la BBC et le Times.

Theresa May a obtenu à cette occasion l’accord de ses ministres pour doubler l’offre financière destinée au règlement de la facture du divorce, qui passerait ainsi à une quarantaine de milliards d’euros, avance le Times.

L’UE demande elle une somme de 50 à 60 milliards d’euros.

Une source gouvernementale a confirmé à l’AFP que les ministres étaient tombés d’accord pour augmenter l’offre proposée à Bruxelles, sans donner de chiffre. En contrepartie de cette rallonge, Londres souhaiterait obtenir de Bruxelles des garanties sur la signature d’un « bon » accord sur la future relation commerciale entre le Royaume-Uni et l’UE, indique The Independent. « Rien n’est convenu tant que tout n’a pas été convenu dans les négociations avec l’UE », a souligné à ce propos une autre source à Downing Street. « Comme la Première ministre l’a dit (…), le Royaume-Uni et l’UE doivent avancer ensemble », a-t-elle ajouté.

Le montant de la facture du divorce fait partie des trois dossiers, avec les conséquences du Brexit pour l’Irlande et le sort des expatriés européens et britanniques, que Bruxelles souhaite voir bouclés avant de passer à la deuxième phase des négociations sur la future relation entre le Royaume-Uni et l’UE.

Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a donné aux Britanniques jusqu’à « début décembre au plus tard » pour progresser dans cette première phase. Le négociateur en chef de l’Union européenne pour le Brexit, Michel Barnier, a quant à lui assuré lundi que l’UE était prête à offrir au Royaume-Uni « le plus ambitieux » des accords commerciaux après son départ, à condition que Londres respecte les strictes conditions européennes

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