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Equateur: Rafael Correa va nettoyer la police

Le président équatorien Rafael Correa, qui a fait l’objet il y a quelques jours d’une tentative de coup d’Etat, va faire le nécessaire pour « nettoyer » la police de ses éléments « d’extrême droite sanguinaire ».

Le président équatorien Rafael Correa a déclaré mercredi que la police de son pays devait être « épurée » de ses éléments « d’extrême droite » presque une semaine après la rébellion dans ses rangs pour laquelle 46 mandats d’arrêts ont été lancés mardi. « Il faut épurer la police », a déclaré le chef de l’Etat équatorien lors d’une rencontre avec la presse étrangère à Quito. « Il existe un noyau d’extrême droite sanguinaire », au sein de la police, qui a notamment été mis à mal par certaines procédures disciplinaires en matière de droits de l’Homme, a-t-il ajouté. « Ce noyau dur est disposé à tout pour continuer à diriger dans ce pays », a-t-il ajouté.

Auparavant son ministre de l’Intérieur Gustavo Jalkh avait précisé que plusieurs mesures d’ordre administratif et judiciaire étaient en cours pour poursuivre les auteurs de la rébellion du 30 septembre, qui s’est soldée par un bilan de dix morts et 274 blessés dans différentes violences et affrontements ayant émaillé la journée. Ce jour-là, des policiers ont occupé leur principale garnison à Quito, puis le Congrès. Des militaires ont également bloqué une piste de l’aéroport, entraînant sa fermeture.

Rafael Correa a dénoncé une tentative de coup d’Etat, avant d’assurer qu’il était retenu contre sa volonté dans un hôpital de la police. Il a été « libéré » lors d’une opération de l’armée dans laquelle quatre personnes ont été tuées.

LeVif.be, avec Belga

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