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En Slovénie, Poutine évite d’évoquer les tensions avec l’Ouest

Le président russe Vladimir Poutine a évité de faire la moindre allusion aux tensions actuelles entre son pays et les Occidentaux au cours de la visite placée sous le signe de l’Histoire qu’il a effectuée samedi en Slovénie, un Etat à la fois membre de l’Union européenne et de l’Otan.

Le point d’orgue de son déplacement a été une cérémonie pour le centenaire de la mort de quelque 300 prisonniers de guerre russes dans une avalanche en 1916 au mont Vrsic, dans le nord de cette ancienne région de l’empire austro-hongrois, ensuite devenue une république yougoslave, puis, en 1991, un pays indépendant.

Le chef de l’Etat russe s’est aussi rendu au cimetière central de Ljubljana, la capitale slovène, pour inaugurer un monument à la gloire des soldats russes tombés pendant les deux guerres mondiales.

Ce nouveau « monument sera le reflet de nos principes communs selon lesquels toute tentative de modifier ou de réécrire l’histoire, ou de justifier les crimes qui ont fait des millions de morts, est inacceptable », a déclaré à cette occasion Vladimir Poutine, dont c’était le troisième voyage en Slovénie depuis qu’il est devenu président en 2000.

Sur fond de forte dégradation des relations entre la Russie et les pays occidentaux, à propos de l’Ukraine et de la Syrie en particulier, cela a été sa troisième visite dans un pays de l’UE cette année, après la Grèce et la Finlande.

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