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En Côte d’Ivoire, la France va faire la police

Le ministre français de la Défense, Gérard Longuet, a annoncé mercredi que « des patrouilles de gendarmerie ivoiriennes et françaises » allaient circuler dans Abidjan pour montrer qu’un « Etat de droit se met en place », après l’accession au pouvoir d’Alassane Ouattara.

Le ministre, qui s’exprimait devant des députés, n’a pas précisé quand débuteraient ces patrouilles, ni si elles seraient conjointes, et si les forces de gendarmerie françaises étaient rattachées ou pas au dispositif militaire Licorne.

La vocation de la force française Licorne « n’est pas d’assurer la sécurité ni à Abidjan, ni en Côte d’Ivoire », a-t-il simplement rappelé.

Les forces de sécurité ivoiriennes « se mettent en place », a-t-il aussi souligné. « A cet instant, ont fait acte (…) de disponibilité au président élu, le directeur de la gendarmerie, le directeur de la police, le chef d’état-major des armées, le chef d’état-major de l’armée de terre », a-t-il détaillé.

L’avenir de Licorne, dont les effectifs devraient revenir dans un premier temps de 1.700 à 980 (leur effectif avant les violences post-électorales), dépendra des décisions qui seront prises concernant l’Onuci.

« Sur Licorne, rien avant juin, mais vraisemblablement à partir de juin un programme qui tiendra compte du projet des Nations unies », a-t-il déclaré.

Gérard Longuet a rappelé que le mandat de la force de l’Onu en Côte d’Ivoire (Onuci), forte d’environ 10.000 hommes, arrive à échéance en juin et que son mandat devra être renouvelé par les Nations unies.

Levif.be avec Belga

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