© AFP

Elections en Grèce: très légère avance du parti de Tsipras (sondage)

Le parti Syriza d’Alexis Tsipras (gauche radicale) disposait d’une très légère avance sur la droite de Vangelis Meïmarakis à l’issue dimanche des élections anticipées en Grèce, selon un sondage sortie des urnes diffusé à la fermeture des bureaux de vote.

Le parti Syriza était crédité de 30 à 34% des voix, contre 36,3% en janvier, par ces trois sondages, devant le grand parti d’opposition de droite Nouvelle Démocratie qui recueillerait de 28% à 32,5%, ne garantissant la majorité absolue à aucun des deux.

Le parti néonazi Aube Dorée (6%-8%), le Pasok socialiste (5,6% -7,6%) et le parti communistes KKE (5,4% et 7,4%) se disputaient la troisième place, avec un avantage pour le premier. Les principaux instituts de sondage grecs étaient à l’origine de ces estimations, de MRB à l’institut Kapa, ainsi que l’Université de Macédoine.

Le centriste To Potami, allié potentiel des deux premiers partis recueillait de 3,5% à 5,5%. Autre possible faiseur de rois, le Pasok pourrait aussi être un renfort pour le Syriza dans un gouvernement decoalition.

Les ex-alliés gouvernementaux du Syriza, les souverainistes Grecs indépendants toujours prêts à coopérer avec la gauche, entraient au parlement selon ces sondages, avec un score de 3% à 5%./ Les dissidents eurosceptiques de gauche Unité populaire n’étaient par contre pas sûrs d’y entrer, entre 2,5% et 3,5%. Il faut au moins 3% des voix pour entrer à la Vouli grecque.

Avec un score entre 3 et 4,2% l’Union des centristes de Vassilis Leventis, une ex-vedette de télé gagnait aussi une entrée au parlement.

C’est à la suite de la défection de l’ex-aile gauche du Syriza que M. Tspiras a précipité les élections en démissionnant le 20 août, dans l’espoir alors de retrouver légitimité et majorité parlementaire. Mais sa volte-face sur le plan de sauvetage financier UE-FMI du pays, qu’il a accepté le 13 juillet après avoir promis la fin de l’austérité, a suscité une vague de désillusion dans l’électorat, attestée par un abstentionnisme élevé, de 40% selon l’Université de Macédoine.

Contenu partenaire