© REUTERS/Timothy La Rose

Ebola: « On en fait trop »

Actuellement basé à Conakry (Guinée), où il travaille pour le compte de l’UE, l’ancien secrétaire à la mondialisation du CDH Dominique Weerts témoigne de son « ras-le-bol » à l’égard du catastrophisme ambiant autour du virus Ebola.

« Si ce virus se propageait si facilement, une ville aussi insalubre que Conakry aurait déjà enregistré 100.000 morts, raconte-t-il au Vif/L’Express. Je ne constate aucune panique parmi les expatriés mais au contraire beaucoup d’agacement. Leurs familles ont des difficultés à les rejoindre après l’été, vu que les compagnies aériennes ont réduit leurs vols. » Cela dit, la vigilance est de mise: « Nous n’allons plus dans les restos un peu douteux, on se lave les mains 50 fois par jour, les contrôles sanitaires à l’aéroport sont draconiens. » Il ne compte donc pas partir, d’autant que la petite communauté de Belges sur place n’a reçu aucune consigne en ce sens.

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