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DSK : « la politique, c’est du passé »

Le Vif

Dominique Strauss-Kahn a assuré mercredi que la politique était « du passé » et qu’il souhaitait désormais se consacrer à ses nouvelles fonctions de conseil, dans un entretien à la télévision russe dans lequel il commente la situation économique mondiale et l’affaire Snowden.

« La politique, pour moi, c’est du passé », a déclaré l’ancien patron du FMI, interrogé par la chaîne « Rossia 24 » et l’agence Itar-Tass sur son arrestation à New York en 2011 et ses ambitions présidentielles de l’époque.

« Aujourd’hui j’oeuvre en tant que conseiller de gouvernements et de grandes entreprises dans de nombreux pays, dans tous les coins du monde: en Russie, en Afrique, en Amérique latine », a-t-il expliqué, selon la traduction en russe de ses propos, tenus en français. « J’essaye comme je peux de remplir mon rôle et de donner des conseils les plus pertinents possibles », a ajouté Dominique Strauss-Khan.

L’ancien présidentiable socialiste a été nommé en juillet membre du conseil de surveillance de deux institutions financières détenues à majorité par les pouvoirs publics russes: le Fonds russe des investissements directs (RDIF) et la Banque russe de développement des régions (BRDR), contrôlée par le pétrolier Rosneft. Si la politique semble être de l’histoire ancienne pour l’ancien ministre français de l’Economie et des Finances, il n’en va pas de même concernant ses ennuis judiciaires. Vendredi, les juges chargés d’instruire l’affaire du Cartlon de Lille ont décidé de renvoyer Dominique Strauss-Kahn devant un tribunal pour « proxénétisme aggravé en réunion ». Il risque jusqu’à dix ans de prison et 1,5 million d’euros d’amende.

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