Anders Fogh Rasmussen et Elio Di Rupo en décembre 2012. © Belga

Di Rupo tacle Rasmussen

Episode occulté, l’ex-secrétaire général de l’Otan Anders Fogh Rasmussen a été un fervent partisan de l’invasion américaine de l’Irak en 2003.

En fonction jusqu’au 1er octobre, Anders Fogh Rasmussen a dû se sentir particulièrement visé par Elio Di Rupo qui a déclaré à la tribune de l’ONU, le 26 septembre : « Le désastre humain auquel nous assistons (NDLR : au Moyen-Orient) est aussi la conséquence d’un échec cuisant, celui des responsables politiques qui ont privilégié les solutions militaires, la prétendue guerre préventive. » Surnommé, comme Tony Blair, de « caniche » de George W. Bush, Rasmussen avait engagé son pays aux cotés des troupes américaines, prétextant la découverte d’armes de destruction massive dans l’arsenal de Saddam Hussein.

En bon élève de l’Otan, Di Rupo s’est toutefois abstenu de citer le moindre nom. Mais il n’a pas plus mentionné la Russie lorsqu’il a évoqué l’enquête sur l’avion malaisien abattu au-dessus de l’Ukraine : « Les éléments actuellement connus sont accusateurs », a-t-il affirmé sans prolonger sa phrase.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire