Au cours du troisième trimestre 2016, 358.310 primo-demandeurs d’asile ont introduit une demande de protection internationale dans les États membres de l’Union européenne (UE). Il s’agit d’une hausse de 17% par rapport au deuxième trimestre 2016, selon des chiffres divulgués jeudi par Eurostat.
Deux tiers de ces demandes (66,3%) ont été introduites en Allemagne. La Belgique a reçu 0,9% de ces demandes, soit 3.385, en hausse de 29% par rapport au trimestre précédent.
L’Allemagne a reçu 66,3% des primo-demandeurs d’asile de l’UE, soit 237.430 personnes. L’Italie, en a enregistré 34.560 (9,6%) et la France 20.005 (5,6%). Ces trois pays reçoivent donc plus de 80% des primo-demandeurs.
En proportion de la population de chaque État membre, le taux le plus élevé de primo-demandeurs au cours du troisième trimestre 2016 a été enregistré en Allemagne (soit 2.890 primo-demandeurs d’asile par million d’habitants), suivie de la Grèce (1.152) et de Malte (1.091). À l’opposé, les taux les plus faibles ont été observés en Slovaquie (7 demandeurs par million d’habitants), au Portugal (19) et en Roumanie (22). En moyenne, on a dénombré au total 702 primo-demandeurs d’asile par million d’habitants dans l’ensemble de l’UE. En Belgique, ce taux est de 300, soit un chiffre équivalent à celui observé chez nos voisins français (300) et néerlandais (296).
La Hongrie a de son côté connu une diminution spectaculaire du nombre de primo-demandeurs, passant de 14.915 au deuxième trimestre à 4.065 au troisième trimestre (-73%).
Avec 87.915 primo-demandeurs d’asile de juillet à septembre 2016, les Syriens constituent la principale nationalité des personnes sollicitant une protection internationale dans les États membres de l’UE, devant les Afghans (62.070 primo-demandeurs) et les Irakiens (36.430). Ces trois principales nationalités représentent quasiment plus de 50% de l’ensemble des primo-demandeurs d’asile.
En Belgique, les Syriens représentent 15% des demandes (505) devant les Afghans (300, 9%) et les Somaliens (210, 6%).
