Des parlementaires flamands ont écrit une lettre ouverte au Premier ministre espagnol Mariano Rajo à propos de la crise en Catalogne. © REUTERS

Des parlementaires flamands écrivent une lettre ouverte au Premier ministre espagnol

Des parlementaires flamands ont écrit une lettre ouverte au Premier ministre espagnol Mariano Rajoy dans laquelle ils lui expriment leur inquiétude à propos de « la crise politique en cours en Catalogne et sur la manière dont le gouvernement espagnol la traite ». Le texte est signé par le ‘Groupe de l’amitié flamando-catalane’ (Vlaams-Catalaanse Vriendschapsgroep – VLACAT-), qui réunit des députés flamands provenant des parlements fédéral, bruxellois, européen et flamand.

Au total, plus de 50 parlementaires, principalement issus des rangs de la N-VA mais aussi de Groen, du sp.a et du Vlaams Belang, ont apposé leur signature à ce texte.

Dans leur lettre, les membres de ce groupe condamnent « la suppression de l’autonomie gouvernementale catalane et la poursuite d’hommes politiques démocratiquement élus pour l’exercice de leur mandat ». Ils demandent au Premier ministre espagnol de se concentrer sur le dialogue et le respect mutuel et de respecter le verdict des élections de la fin de l’année dernière.

Les indépendantistes catalans avaient remporté le scrutin régional en décembre mais la Catalogne ne dispose toujours pas de ministre-président. Le premier candidat, Carles Puigdemont, s’était exilé en Belgique au mois d’octobre et se trouve désormais en prison en Allemagne. Son successeur Jordi Sanchez se trouve, lui, en détention provisoire à Madrid tandis que le troisième appelé au poste, Jordi Turull, se trouve dans la même situation depuis vendredi avec quatre autres politiciens catalans indépendantistes.

« Pour nous, cette lettre ne signifie pas seulement un acte symbolique. L’Union européenne est sourde à toute critique des instances espagnoles. Par cette initiative, nous nous adressons directement à l’homme qui doit entendre notre critique et qui, selon nous, détient les clés pour la résolution de ce conflit politique », explique le député N-VA Peter Luykx, cofondateur du groupe VLACAT.

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