Dans les rues d'Alep. © AFP/Thaer Mohammed

Des hôpitaux à Alep doivent fermer à cause de frappes aériennes

Le Vif

Au moins quatre hôpitaux ont été contraints de fermer à Alep à la suite de frappes aériennes, indiquent des sources médicales et officielles.

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme, l’escalade des frappes aériennes a forcé quatre hôpitaux du nord de la ville ainsi qu’un dans la ville d’Atarib à cesser leurs activités.

Seuls deux hôpitaux fonctionnent à présent dans les quartiers à l’est, contrôlés par les groupes rebelles, précise le Dr Abdel-Razik Darwish, directeur de la banque du sang d’Alep.

Ce dernier accuse les raids aériens de viser délibérément des installations civiles telles que des hôpitaux et boulangeries.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté en mai une résolution visant à protéger les hôpitaux en zones de conflit, après qu’au moins 30 personnes avaient été tuées dans des frappes aériennes sur un hôpital à Alep.

Entre 250.000 et 300.000 personnes, selon une estimation, sont en état de siège à Alep depuis que les forces gouvernementales ont fermé un peu plus tôt ce mois-ci la seule route d’accès aux quartiers de l’est.

Le gouvernement se dit parallèlement prêt à reprendre les pourparlers de paix avec l’opposition. « La Syrie est prête à poursuivre le dialogue interne en espérant qu’il mène à une solution formulée par les Syriens eux mêmes, sans interférence étrangère, avec le soutien des Nations unies et de la communauté internationale », a déclaré une source officielle du ministère des Affaires étrangères à l’agence de presse SANA.

Le conflit syrien, qui a débuté en mars 2011, a provoqué la mort de plus de 250.000 personnes.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire