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Des frappes américaines touchent des positions du régime dans l’est de la Syrie

Le Vif

Des frappes américaines ont touché plusieurs positions militaires du régime syrien, mercredi dans l’est du pays, a annoncé l’agence officielle SANA.

« Certaines de nos positions militaires entre Albu Kamal et Hmeimeh ont été touchées ce matin dans une attaque aérienne menée par la coalition américaine », a indiqué une source militaire syrienne citée par SANA.

Cette dernière a précisé que les attaques aériennes n’ont causé que « des dégâts matériels ».

Il n’y a pas eu de commentaire immédiat de la coalition dirigée par les Etats-Unis ou des forces démocratiques syriennes (FDS) qui luttent pour chasser le groupe Etat islamique d’une dernière série de villages sur la rive est de l’Euphrate.

Une source militaire du régime syrien, interrogée par l’AFP, a indiqué que les frappes aériennes ont visé deux positions du régime proches de la ligne de front avec l’EI. « Daesh a ensuite attaqué ces positions. Les frappes et les attaques ont tué plusieurs soldats syriens et causé de nombreux dégâts », a indiqué cette source utilisant l’acronyme arabe Daesh pour nommer l’EI.

« Il n’y a aucun iranien ni libanais parmi les victimes », a-t-elle encore précisé.

Albu Kamal et Hmeimeh se trouvent dans la province syrienne orientale de Deir Ezzor, où les troupes syriennes soutenues par la Russie et la coalition dirigée par les États-Unis ont mené des offensives distinctes contre le groupe Etat islamique (EI).

Une ligne dite de « déconfliction » qui longe l’Euphrate, en place depuis l’année dernière, est destinée à empêcher que les troupes du régime à l’ouest du fleuve et les FDS à l’est, soutenues par les États-Unis, ne s’affrontent.

La coalition dirigée par les Etats-Unis a mené au cours des derniers mois plusieurs frappes meurtrières contre les forces gouvernementales syriennes et leurs combattants alliés.

En février, les bombardements de la coalition dans la province de Deir Ezzor ont tué au moins 100 combattants du régime et alliés, y compris des ressortissants russes, en représailles à une attaque contre des positions des FDS.

L’EI a envahi des pans entiers de la Syrie et de l’Irak voisin en 2014, mais des offensives distinctes dans les deux pays ont vu son emprise sur le territoire se réduire de façon spectaculaire.

Lundi, les troupes du régime syrien ont évincé les combattants de l’EI des derniers districts qu’ils détenaient dans la capitale Damas.

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