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Dernier hommage à Marie Colvin

Les funérailles de la journaliste américaine, tuée en Syrie avec le Français Rémi Ochlik, se sont déroulées ce lundi près de New York.

Plusieurs centaines de personnes ont assisté ce lundi aux funérailles de la journaliste américaine Marie Colvin, tuée en Syrie le 22 février, dans la petite ville d’Oyster Bay sur l’île de Long Island, près de New York.


Le cercueil de la journaliste est arrivé à l’église catholique Saint Dominique au son d’une cornemuse, quelques minutes avant une messe prévue à 11h00 locales dans cette petite ville tranquille où elle avait grandi, à une cinquantaine de kilomètres de Manhattan.


Sa mère Rose Marie et ses frères et soeurs étaient présents, ainsi que de nombreux proches et anonymes, venus rendre un dernier hommage à la journaliste de guerre de 56 ans, tuée dans la ville syrienne assiégée de Homs.


Rupert Murdoch, propriétaire du Sunday Times pour lequel elle travaillait depuis 1985, était également présent. Marie Colvin devait être ensuite incinérée lors d’une cérémonie privée. Une veille funéraire avait déjà eu lieu samedi et dimanche soir au funérarium d’Oyster Bay.


Des dizaines de personnes y étaient venues pour se recueillir devant son cercueil recouvert de roses rouges et blanches, à côté duquel avait été installé un grand portrait de la journaliste portant un bandeau noir qui cachait l’oïl qu’elle avait perdu lors de l’explosion d’une grenade au Sri Lanka. Un livre rassemblait certains de ses articles, écrits durant ses reportages aux quatre coins de la planète durant près de 30 ans.


Marie Colvin, qui travaillait pour le Sunday Times de Londres, avait couvert en trente ans de carrière quelques-uns des conflits les plus sanglants, ainsi que les récentes révolutions du printemps arabe en Tunisie, Egypte et Libye. Elle a été tuée alors qu’elle tentait de fuir, avec le photographe Français Rémi Ochlik dans le bombardement d’un appartement qui servait de centre de presse à Baba Amr, bastion de la rébellion dans la ville de Homs (centre), pilonné pendant des semaines par l’armée.

Le Vif.be avec L’Express.fr

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