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Crash Rio-Paris : la seconde boîte noire repêchée

La seconde boîte noire repêchée, nous connaîtrons peut-être bientôt les vraies raisons du crash de l’Airbus A330 d’Air France au large du Brésil, le 1er juin 2009. Jusqu’à présent, la thèse d’un dysfonctionnement des sondes de vitesse de l’appareil est privilégiée.

La seconde boîte noire de l’Airbus A330 d’Air France, qui s’était abîmé en mer au large du Brésil le 1er juin 2009, a été à son tour repêchée lundi, a annoncé mardi le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA), chargé de l’enquête technique de la catastrophe qui avait fait 228 morts.

« L’enregistreur phonique – Cockpit Voice Recorder (CVR) – a été localisé et identifié par l’équipe d’enquête à 21 h 50 GMT lundi 2 mai, indique le BEA dans un communiqué. Il a été remonté par le robot Remora 6000 à bord du navire Ile de Sein à 2 h 40 GMT ce matin, mardi 3 mai. »

Les enquêteurs avaient annoncé dimanche avoir localisé et repêché le module mémoire de la première boîte noire, dit Flight Data Recorder (FDR), l’enregistreur de paramètres du vol. Ils avaient localisé début avril le champ de débris de l’appareil avant de lancer la semaine dernière l’ultime phase d’investigation. La priorité des enquêteurs était de retrouver les boîtes noires, seules à même de déterminer les circonstances de la catastrophe.

Jusqu’alors, l’accident reste inexpliqué. Les enquêteurs ont déterminé que la défaillance des sondes de vitesse de l’appareil, dites Pitot du fabricant Thales, était l’une des causes de la tragédie. Mais ils estiment que ce dysfonctionnement (givrage à haute altitude) ne peut expliquer à lui seul le crash.

LeVif.be, avec Belga

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