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Crash Egyptair : la recherche des boîtes noires pourrait prendre encore plusieurs jours

La recherche spécifique des boîtes noires de l’A320 d’EgyptAir, disparu jeudi en Méditerranée avec 66 personnes à bord, pourrait prendre encore plusieurs jours en attendant le déploiement du matériel spécialisé, a-t-on appris de sources concordantes.

« La zone à rechercher (…) est presque aussi grande que la zone de recherche de l’AF447 » (l’A330 d’Air France effectuant la liaison Rio de Janeiro – Paris qui s’est abîmé en mer en 2009, ndlr), a expliqué à l’AFP une source proche du dossier ayant requis l’anonymat. Le rapport du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) français sur l’accident du vol AF447 en 2009 mentionne un cercle de recherche de 40 milles nautiques de diamètre, soit environ 74 kilomètres.

« Une fois le matériel de recherches spécialisé acheminé sur place, il faudra repérer les signaux afin de localiser les boîtes puis ensuite les remonter à la surface. Ça va prendre encore plusieurs jours », a ajouté la source. Ce délai a été confirmé par une autre source proche du dossier qui a également requis l’anonymat. La France a dépêché dans la zone présumée du crash de l’Airbus d’Egyptair un patrouilleur de haute mer, qui est arrivé sur place lundi en fin de matinée, mais selon la Marine française, la priorité est actuellement à la recherche d’éléments en surface.

L’autorité de médecine légale réfute les informations sur les 1ers résultats d’analyse

Hisham Abdul-Hamid, qui est à la tête de l’Autorité de médecine légale égyptienne, a réfuté l’information selon laquelle les premiers examens des restes humains du vol EgyptAir qui s’est écrasé en Méditerranée jeudi dernier laissent penser qu’une explosion s’est produite à bord du vol MS804.

Hisham Abdul-Hamid a précisé que ces informations « ne sont pas fondées » et n’émanent pas de l’Autorité qu’il représente. L’avion qui effectuait la liaison Paris-Le Caire, transportait 66 passagers -dont un Belge- et des membres d’équipage. Il s’est écrasé en Méditerranée, à 290 kilomètres environ des côtes égyptiennes, tôt jeudi dernier. Aucun signal de détresse n’avait été reçu.

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