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Crash du MH17: Une première victime identifiée aux Pays-Bas

Le Vif

Une première victime de la catastrophe aérienne ayant fait 298 morts dans l’est de l’Ukraine a été identifiée samedi aux Pays-Bas par une équipe d’experts médico-légaux, a annoncé le ministère néerlandais de la Justice.

« Aujourd’hui, une première victime de la catastrophe du vol MH17 a été identifiée », a indiqué le ministère dans un communiqué: « il s’agit d’une personne ayant la nationalité néerlandaise ». Son identité n’a pas été précisée.

« La famille et le maire du lieu de résidence du défunt ont été informés », a ajouté la même source, soulignant que le processus d’identification des corps pourrait durer des mois au total.

Un Boeing 777 de la Malaysia Airlines a été abattu par un missile dans l’est de l’Ukraine avec 298 personnes à son bord, dont 193 Néerlandais. Une série d’éléments ont conduit Kiev et les Occidentaux à montrer du doigt les rebelles prorusses.

Mais de nombreux corps sont encore sur les lieux du crash, où le travail des enquêteurs internationaux est compliqué par des combats entre loyalistes et séparatistes qui s’intensifient dans la région malgré un cessez-le-feu fragile aux abords directs du site.

Entre mercredi et samedi, 227 cercueils contenant les corps des victimes rassemblés jusqu’alors ont été emmenés en avion aux Pays-Bas.

Le processus d’identification se déroule dans une caserne militaire à Hilversum, au sud-est d’Amsterdam, et environ 200 experts médico-légaux issus de différents pays y participent.

Négociations en vue de l’envoi d’une mission de police pour accélérer le processus

Les Pays-Bas, l’Ukraine et l’Australie négocient actuellement en vue de l’envoi d’une mission de police pour accélérer le processus, indique samedi l’AFP.

De nombreux corps sont encore sur les lieux du crash, où le travail des enquêteurs internationaux est compliqué par des combats entre loyalistes et séparatistes qui s’intensifient dans la région malgré un cessez-le-feu fragile aux abords directs du site.

Les Pays-Bas ont envoyé vendredi 40 gendarmes dans l’est de l’Ukraine pour aider des experts médico-légaux déjà sur place à trouver les dépouilles restantes. Arrivés dans la nuit de vendredi à samedi à Kharkiv, ils ne se sont pas encore rendus sur les lieux.

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