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Coulibaly en prison : « je comprends que ceux qui sortent n’ont plus envie de suivre le droit chemin » (vidéo)

Marie Gathon
Marie Gathon Journaliste Levif.be

Si les politiques semblent aujourd’hui prendre conscience de l’influence négative des prisons, cela fait des années que les conditions de détentions sont pointées du doigt comme facteurs de radicalisation.

En 2009, l’équipe d' »Envoyé Spécial » était parvenue à faire entrer une caméra clandestinement à Fleury-Mérogis, le plus grand centre de détention européen. A l’époque déjà, la surpopulation était criante et les conditions de détention presque inhumaines.

Pendant 40 minutes, le reportage qui a été tourné sur une période de huit mois, montre comment un séjour en prison peut apprendre à de simples délinquants à devenir de véritables criminels.

Incarcéré à l’époque, Amédy Coulibaly, alias « Hugo », un des auteurs des attentats de Paris, est présent dans le reportage. Très lucide, il dénonce les conditions de détention et l’injustice qui règne entre les murs de Fleury-Mérogis. Des mots qui résonnent aujourd’hui comme une prédiction : « Les gens disent : « Oui, mais c’est des détenus. Ils sont en détention, c’est de leur faute. Ils ont mérité d’être là-bas, alors c’est leur problème. Mais tous les jours il y a des gens qui entrent en détention, mais tous les jours il y a aussi des gens qui sortent de détention. […] Quand on subit la détention d’ici, avec toutes les injustices […] Moi je comprends qu’il y en a qui sortent et qui n’ont plus envie de suivre le droit chemin ».

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