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Corée du Sud : le président gracie ses proches emprisonnés

Le Vif

Le président sortant de Corée du Sud Lee Myung-Bak a gracié mardi une cinquantaine de personnes, dont plusieurs proches condamnés pour corruption, un mal endémique au sein de la classe politique sud-coréenne que le chef de l’Etat s’était pourtant engagé à combattre.

Lee Myung-Bak, qui va céder dans quelques jours sa place à la première femme élue présidente de Corée du Sud, a également pardonné à un ancien chef du parlement et un ancien conseiller politique. Ils avaient tous deux été condamnés en 2012 dans une affaire d’achats de vote au sein du parti conservateur au pouvoir.

« Ce n’est pas un abus de pouvoir. Ça a été conduit en accord avec la loi et les procédures en vigueur », a déclaré à la presse un porte-parole du président sortant. La liste ne comprend pas cependant le frère aîné du président, condamné lui aussi pour corruption. Park Geun-Hye, élue en décembre et appartenant au même parti conservateur que Lee Myung-Bak, avait demandé à son prédécesseur de ne pas gracier ces personnes, et a jugé mardi ce geste « tout à fait regrettable », a indiqué une porte-parole de la présidente élue.

Parmi les 55 prisonniers graciés mardi figurent Choi See-Joong, ami proche et ancien ministre du président sortant, et Chun Shin-Il, homme d’affaires et ami. Tous deux avaient été condamnés pour corruption.

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