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Conflit en Syrie: les pourparlers d’Astana s’achèvent sur une proposition russe

Le nouveau cycle de pourparlers de paix sur la Syrie organisé à Astana s’est achevé mardi sans avancée tangible mais sur une proposition de la Russie de réunir une trentaine de forces politiques syriennes.

Contrairement à celui de Genève, au point mort, le processus de paix d’Astana s’est concentré jusqu’à présent sur les questions militaires et techniques mais Moscou, soutien de Bachar al-Assad, semble lui chercher une issue politique.

A l’issue du septième round de ces pourparlers dans la capitale kazakhe, ses pays parrains, la Russie et l’Iran, alliés du régime, et la Turquie, soutien des rebelles, ont présenté dans un communiqué commun une « initiative de la Russie » visant à organiser un « congrès du dialogue national syrien » le 18 novembre à Sotchi (sud de la Russie).

Le ministère russe des Affaires étrangères a publié sur son site internet la liste des 33 organisations politiques invitées, comprenant des groupes de l’opposition ou proches du gouvernement.

Le processus d’Astana, parrainé par Téhéran, Moscou et Ankara, a jusqu’à présent abouti à la mise en place de zones de désescalade dans plusieurs régions syriennes.

Il a en particulier abouti à la mise en place de quatre zones de désescalade en Syrie: dans les régions d’Idleb (nord-ouest), de Homs (centre), dans la Ghouta orientale, près de Damas, ainsi que dans le sud.

Au cours de la dernière rencontre mi-septembre, la Russie et la Turquie avaient annoncé un accord pour déployer ensemble des forces de maintien de l’ordre dans l’une de ces zones, à Idleb.

Le président russe Vladimir Poutine se rendra pour sa part mercredi à Téhéran, où il s’entretiendra avec son homologue iranien Hassan Rouhani.

Un nouveau cycle de pourparlers sur la Syrie à Genève est prévu pour à partir du 28 novembre sous l’égide de l’ONU.

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