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Concordia : 6 corps repêchés et 29 disparus

Le nombre des corps retrouvés après le naufrage du Costa Concordia s’établit toujours à six ce matin, les autorités chargées des secours n’ont pas confirmé qu’un septième ait été repéré dans l’épave comme l’affirmait plus tôt le site du quotidien La Stampa.

Les porte-parole des pompiers, Luca Cari, et des garde-côtes, Filippo Marini ont déclaré ce matin à l’AFP qu’ils n’étaient pas en mesure de confirmer la découverte d’un septième corps. Selon La Stampa, ce corps aurait été repéré, mais pas encore récupéré.

14 Allemands disparus

Le bilan provisoire s’établit donc toujours à six morts et 29 disparus, dont près de la moitié (14) sont Allemands, selon un décompte précis établi par les garde-côtes. Les autres sont six Italiens, quatre Français, deux Américains, un Hongrois, un Péruvien et un Indien. Les pompiers continuent d’explorer l’épave du paquebot, mais l’espoir de retrouver des rescapés s’amenuise.

Les recherches menées jusqu’à tard par les plongeurs spéléologues avec de puissants projecteurs ont été stoppées dans la soirée dans l’épave du navire, couché en équilibre sur des rochers à moins de 50 mètres de la rive et qui menacent de glisser vers des hauts fonds. Pour Marco Brusco, l’exploration du navire est « dangereuse » même pour des plongeurs expérimentés, mais il « y a encore des zones à contrôler ». Selon lui, « le temps devrait être bon jusqu’à mercredi ce qui devrait permettre aux secours de continuer leurs opérations ».

Risque de « bombe écologique »

Outre la tragédie humaine, les autorités s’activent pour éviter un « désastre » écologique avec la fuite des 2380 tonnes de carburant, du gazole dense et lourd, encore dans les entrailles du mastodonte. En milieu d’après-midi, lundi, un liquide huileux s’est écoulé aux abords de l’épave. Dans la soirée, le ministre de l’Environnement Corrado Clini a indiqué qu’il ne s’agit « apparemment pas d’une fuite de carburant ».

Le gouvernement entend décréter dès cette semaine l’état de catastrophe naturelle sur la zone pour mobiliser un maximum de ressources financières et humaines afin d’éviter une pollution du parc naturel entourant le Giglio. Le maire de l’île Sergio Ortelli a confié redouter cette « bombe écologique ».

LeVif.be avec L’Express.fr et Belga

Enquête en cours

Contrairement aux premiers éléments recueillis, ce n’est pas une manoeuvre volontaire qui a fait échouer le navire tout près de la rive: les moteurs étaient complètement inondés et en avarie. Un incident dont il reste à déterminer les causes exactes. En outre, une conversation téléphonique enregistrée entre une capitainerie du port et le commandant du navire Francesco Schettino montre que ce dernier a refusé de remonter à bord pour évacuer les passagers, lors du naufrage. Les extraits sont accablants.

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