Comment la révolution arabe a libéré la parole (vidéo)

Plusieurs dictateurs ont « dégagé » sous la pression des peuples, toujours présente. La parole, les caméras et les coups de crayon aussi jouissent d’une liberté nouvelle. En voici quelques exemples

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A chaque pays de la « révolution arabe », son hymne. Ou presque. En Tunisie, « El General » est devenu un symbole de la révolution. Son rap critique, Rais El Bled, directement adressé à l’ex-président Ben Ali lui a même valu d’être détenu quelques jours au ministère de l’Intérieur en janvier. « Président du pays/Ton peuple est mort », crie-t-il.

Le président tunisien a été interpellé par un rappeur, le colonel Kadhafi, lui, a vu l’un de ses discours détourné en musique. Alors que le « Guide » menaçait de « purger la Libye « centimètre par centimètre, pièce par pièce, maison par maison, ruelle par ruelle », son « Zenga zenga » (Zenga veut dire ruelle en arabe libyen) a été remixé et ridiculisé par Noy Alooshe, un musicien israélien d’origine tunisienne, en février. Le clip a été visionné 4,47 millions de fois en neuf mois.

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Passons à l’Egypte, où les hymnes de la place Tahrir ne manquent pas! Non, pas la chanson de Wyclef Jean… mais plutôt les chants nés au coeur du Caire comme « Sout Al Horeya »: « Nos armes, ce sont nos rêves. Dans chaque rue de mon pays, l’appel de la liberté résonne ». Dans le très beau clip, le chanteur Amir Eid traverse la place caméra à la main pour filmer les manifestants en train de reprendre son refrain. 1,85 million de clics ont récompensé cet hymne.

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Autre classique des messages adressés aux dictateurs comme Moubarak: « Dégage, dégage. On ne part pas, c’est lui qui part. Le peuple ne veut plus du régime ». Tous en choeur sur la place Tahrir!

Master Mimz, une rappeuse britannique d’origine marocaine est venue apporter son mix à l’édifice: « Dégage Moubarak. Trouve-moi un job et après on parlera de mon hijab », lance-t-elle.

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Au Maroc cette fois… Mouad Belghouat, alias Lhaqed (L’Enragé), détourne les discours royaux dans son clip Khitab, ou rappe contre la police ou les nantis, « assoiffés d’argent et de pouvoir » (Mgharba 3i9o), a été arrêté le 9 septembre dernier, écrit notre correspondante. Pour une affaire d’agression selon les autorités. Parce que ses propos dérangent, selon ses soutiens.

Marie Simon

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