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Christchurch: après le séisme, la tempête

Alors que le dernier bilan du tremblement de terre de la semaine dernière à Christchurch fait état ce lundi de 148 morts, les opérations de secours vont sans doute devoir être interrompues en raison de l’arrivée d’une tempête et de rafales de vent pouvant atteindre 130 km/h. La deuxième ville de Nouvelle-Zélande n’avait pas besoin de ça.

La région de Christchurch se préparait à affronter un violent orage lundi, moins d’une semaine après avoir été en partie détruite par le séisme le plus meurtrier depuis 80 ans en Nouvelle-Zélande. Une tempête est attendue pour lundi après-midi, avec des vents atteignant 130 km à l’heure en rafale sur la région et 90 km/h en ville, selon les services météo, ce qui pourrait obliger les secours à suspendre leurs opérations de recherches au milieu des ruines.

« Si l’on a de très fortes rafales, ça aura un impact sur les structures et affectera les opérations de secours dans les endroits où les bâtiments sont instables », a déclaré le maire de la ville, Bob Parker.

A Sumner, une des banlieues de Christchurch, les habitants de deux rues ont été évacués après l’apparition de fissures sur une falaise surplombant ce quartier. Les répliques continuaient de se faire sentir, l’une d’elles atteignant 4,7 de magnitude. Le séisme survenu mardi 22 février à la mi-journée a tué 148 personnes, selon le dernier bilan publié lundi, avec une cinquantaine de personnes portées disparues. Les derniers survivants du séisme retrouvés l’ont été mercredi, lendemain du séisme.

Avec Belga

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