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Carla Bruni-Sarkozy sommée de rembourser les fonds publics utilisés pour créer son site

Le Vif

Le site de l’ex-première dame de France a coûté à l’Etat 410.000 euros comme l’épingle la Cour des Comptes. Toutefois, la fondation Carla Bruni dément toute ‘utilisation de fonds publics.

« Remboursez votre dette! » Le message de la pétition adressée à Carla Bruni-Sarkozyest sans équivoque. Et semble être entendu puisque à l’heure où nous écrivons ces lignes, ce sont quelque 64.000 internautes qui ont déjà signé l’appel.

En cause, l’utilisation de l’argent public, à hauteur de 330.000 euros en 2011 et de 80.000 euros en 2012, pour financer le site web de la Fondation Carla Bruni-Sarkozy, structure dédiée à des oeuvres caritatives.

Une telle somme devrait être reversée à des associations caritatives L’information, révélée le 15 juillet dernier par un rapport de la Cour des comptes et relayée par le site Politique.net, a fait le tour des réseaux sociaux. Et poussé Nicolas Bousquet, un informaticien qui récuse, dans un entretien accordé au JDD toute démarche partisane, à lancer une pétition sur le site change.org pour exiger que la somme soit reversée à des associations humanitaires! La colère des internautes est d’autant plus grande que le site de la Fondation n’aurait pas dû coûter plus de « 4000 euros », selon Nicolas Bousquet.

La fondation dément ces accusations Dans un communiqué publié sur son site, la fondation de l’ancienne Première dame dément tout financement public arguant que « tous les contenus visibles sur le site auraient été entièrement financés par la fondation et non par l’Etat ».

Sollicitée par L’Express, la Fondation Carla Bruni-Sarkozy affirme qu’à « l’époque où Carla Bruni-Sarkozy était Première dame de France, le site Internet en question comportait deux parties dont l’accès était possible par une seule et même URL: une première partie financée par de l’argent public car correspondant aux activités officielles d’une Première Dame et une seconde relative à la fondation, financée par des fonds entièrement privés ».

De son côté, la Fondation de France, qui abrite, entre autres, la Fondation Carla Bruni-Sarkozy, affirme n’avoir pas eu de « regard financier » sur la totalité du site Internet en question. « Les devis que nous avons eus en main et qui correspondaient à la partie du site Internet sur laquelle nous avions un droit de regard, étaient tous clairs et légaux », explique la Fondation de France.

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