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Burundi: le nouveau premier vice-président a prêté serment

Le Vif

Le nouveau premier vice-président de la République du Burundi, Bernard Busokoza, a prêté serment mardi devant le président de la République Pierre Nkurunziza et les deux chambres réunies du Parlement, a rapporté la presse locale.

M. Busokoza, issu de l’Union pour le progrès national (Uprona), a juré fidélité à la Charte de l’Unité nationale, à la Constitution de la République du Burundi et à la loi et s’est engagé à consacrer toutes ses forces à la défense des intérêts supérieurs de la nation, à assurer l’unité et la cohésion du peuple burundais, la paix et la justice sociales.

Il s’est aussi engagé à combattre toute idéologie et pratique de génocide et d’exclusion, à promouvoir et à défendre les droits et libertés individuels et collectifs de la personne et du citoyen et à sauvegarder l’intégrité et l’indépendance de la République du Burundi.

M. Busokoza a été nommé vendredi à ce poste par décret présidentiel en remplacement de Térence Sinunguruza – également issu de l’Uprona – qui avait démissionné après que la direction nationale de ce parti l’eut désavoué et accusé de « manquements graves » et eut demandé au président Nkurunziza, un Hutu, de procéder à son remplacement.

M. Sinunguruza, un Tutsi de 54 ans, ancien ministre de la Justice et des Relations extérieures, était premier vice-président depuis la réélection de M. Nkurunziza en 2010. L’Uprona, principal parti burundais à majorité tutsi, avait été l’un des rares partis autre que le parti présidentiel du Cndd-FDD à ne pas boycotter les élections générales de 2010.

Le premier vice-président, chargé du secteur administratif, politique et sécuritaire, doit être d’une ethnie différente de celle du président et d’un parti dominé par une ethnie différente. Cette fonction est considérée comme une garantie par la minorité tutsi, face au pouvoir détenu par l’ex-rébellion hutu.

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