Guy Verhofstadt, négociateur en chef du Brexit. © Reuters

Brexit: Londres et Bruxelles ont trouvé un accord sur la frontière irlandaise

Le Vif

Le Royaume-Uni et l’Union européenne ont trouvé un compromis sur la frontière irlandaise après le Brexit, dénouant un des obstacles majeurs au lancement de négociations commerciales entre les deux parties, selon un document de travail cité lundi par la télévision publique irlandaise RTE.

A la suite de négociations qui se sont poursuivies durant le week-end, le Royaume-Uni aurait accepté de maintenir en Irlande du Nord des règles similaires à celles en vigueur dans le marché unique européen et l’union douanière afin qu’il n’y ait « pas de divergence » avec la République d’Irlande, a précisé RTE.

Dublin a demandé des engagements clairs de Londres pour éviter le retour d’une frontière physique avec la province britannique d’Irlande du Nord, estimant que la réapparition de postes-frontières affaiblirait ces deux économies imbriquées et fragiliserait l’accord de paix de 1998.

Alors que le règlement financier de la séparation paraît désormais en bonne voie, l’avenir de la frontière irlandaise avait émergé ces dernières semaines comme la question la plus complexe.

Une autre version du document citée par le quotidien britannique Financial Times évoque quant à elle un « alignement réglementaire » entre l’Irlande du Nord et son voisin du sud après la sortie du Royaume-Uni de l’UE, fin mars 2019. Une formule qui satisferait davantage Londres.

Cet accord provisoire aurait été conclu alors que s’est ouverte lundi à Bruxelles une séquence décisive pour les négociations du Brexit.

La Première ministre Theresa May doit tenter de convaincre les Européens que ses promesses sont désormais suffisantes pour qu’ils acceptent d’ouvrir les discussions commerciales réclamées avec insistance par Londres.

Après un déjeuner de travail avec le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, Mme May doit rencontrer à 16H00 (15H00 GMT) le président du Conseil européen, Donald Tusk.

Ce dernier lui a demandé vendredi « de mettre une offre finale sur la table le 4 décembre au plus tard » pour que l’UE puisse « évaluer si des progrès suffisants ont été faits lors du prochain sommet européen » du 15 décembre. Lundi, il a écrit sur Twitter : « On se rapproche des progrès suffisants pour le sommet de décembre ».

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