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Brésil : une directrice d’hôpital aurait tué 300 patients

La directrice d’un hôpital de Curitiba est accusée de la mort de 7 patients sous assistance respiratoire. 300 cas similaires sont en cours d’examen.

Elle est accusée du meurtre de 7 patients, mais 20 cas similaires ont été identifiés, et 300 autres sont en cours d’examen. Virginia Soares de Souza, directrice de l’Hôpital évangélique de Curitiba, s’est présentée à la justice mercredi. Elle a été arrêtée le 19 février avant d’être libérée sous caution. Elle et 7 complices sont accusés d’avoir privé d’oxygène des malades sous assistance respiratoire et de leur avoir administré des doses létales d’un décontractant musculaire, le Pavulon.

Le même mode opératoire a été appliqué dans tous les cas examinés, selon Mario Lobato, le médecin en charge de l’enquête: « On trouve le même lien entre le myorelaxant et la mort des patients ».
Elias Mattar Assad, l’avocat de Virginia Soares de Souza, clame l’innocence de sa cliente « Nous prouverons rapidement que la procédure médicale réglementaire a été respectée », plaide-t-il. Pour le président de l’Association brésilienne de médecine de soins intensifs, José MarioTeles Meira, les décisions prises dans des conditions normales dans ce type d’unités de soins peuvent être mal interprétées.

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