Bolsonaro © belga

Brésil: les déclarations polémiques de Bolsonaro sur le Covid

Le Vif

« Grippette », « pays de pédés »: le président brésilien Jair Bolsonaro a multiplié les propos polémiques sur la pandémie de Covid-19, qu’il n’a cessé de minimiser, même si son pays vient de franchir le seuil des 500.000 morts.

« Virus surdimensionné »

« À mon avis, le pouvoir de destruction de ce virus est surdimensionné » (le 9 mars 2020, quand le Brésil comptait 25 cas de Covid-19 et aucun décès).

« Hystérie »

« L’économie allait bien mais ce virus a entraîné une certaine hystérie. Je peux me tromper, mais je crois que des gouverneurs sont en train de prendre des mesures très préjudiciables pour notre économie » (le 17 mars 2020, au lendemain du premier décès confirmé de Covid-19 au Brésil).

« Grippette »

« Pour 90% de la population, ce sera juste une grippette ou rien du tout » (le 27 mars 2020, quand le Brésil comptait encore moins de 100 morts de Covid-19).

« Et alors? »

« Et alors? Que voulez-vous que je fasse? Je m’appelle Messias (son deuxième prénom, qui signifie Messie en portugais), mais je ne fais pas de miracle » (le 28 avril 2020, quand le Brésil comptait près de 5.000 morts de Covid-19).

« Pays de pédés »

« Je suis désolé pour les morts. Nous allons tous mourir un jour. Ça ne sert à rien de fuir (le virus), de vouloir échapper à la réalité. Il faut qu’on arrête d’être un pays de pédés » (le 10 novembre 2020, quand le Brésil comptait 163.000 morts de Covid-19).

Vaccin qui vous « transforme en crocodile »

« Si tu te transformes en crocodile, c’est ton problème. Si tu deviens superman, si une femme commence à avoir de la barbe qui pousse ou si un homme commence à parler avec une voix efféminée, ils (les laboratoires) n’ont rien à voir avec ça » (au sujet des clauses de non-responsabilité en cas d’effets secondaires du vaccin de Pfizer, le 18 décembre 2020, quand le Brésil comptait 185.000 morts de Covid-19).

Pandémie « politique »

« Cette pandémie est utilisée à des fins politiques, non pas contre le virus, mais pour faire tomber le président » (le 7 avril 2021, quand le Brésil comptait 340.000 morts de Covid-19).

Hydroxychloroquine

« J’ai attrapé le virus (en juillet 2020) et j’ai pris de l’hydroxychloroquine. Je suis peut-être le seul chef d’Etat à l’avoir fait, mais je ne vais pas revenir en arrière, je suis têtu » (le 11 juin 2021, quand le Brésil comptait 484.000 morts de Covid-19).

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire