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BP s’apprête à définitivement arrêter la fuite

BP s’apprêtait mardi à boucher définitivement le puits à l’origine de la plus gigantesque marée noire aux Etats-Unis, ce qui devrait lui permettre de se concentrer désormais sur les conséquences écologiques de la catastrophe dans le golfe du Mexique.

Les ingénieurs du groupe pétrolier doivent encore conduire un dernier « test d’injection », avant l’opération de « static kill » consistant à injecter des liquides et des matières solides dans le puits endommagé, puis à le cimenter.

BP a annoncé lundi soir que la découverte d’une petite fuite hydraulique au niveau du couvercle du puits allait retarder le déroulement de l’intervention. Mais, « il est prévu que le test d’injection et le static kill aient lieu mardi », a déclaré BP dans un communiqué.

Si l’opération est un succès, les équipes du groupe britannique scelleront définitivement le puits qui ne fuit plus depuis mi-juillet grâce à la pose d’un entonnoir, mais n’a pas encore été condamné de façon permanente. La procédure n’a cependant jamais été testée et une initiative similaire avait échoué fin mai.

Selon BP, la phase finale de l’opération, dite « bottom kill », consistant à injecter un mélange d’eau et de matières solides puis du ciment via le puits de secours, pourrait commencer entre le 11 et le 15 août.

Malgré l’espoir de tourner enfin la page de la catastrophe, les Américains demeurent préoccupés par les conséquences écologiques à long terme de la catastrophe, en particulier après la publication samedi par le Congrès de documents portant sur le recours aux dispersants.

Le Vif.be, avec Belga

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