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Bissau: les dirigeants seront libérés une fois les conditions de sécurité réunies

L’ancien Premier ministre de Guinée-Bissau Carlos Gomes Junior et le président intérimaire Raimundo Pereira seront libérés quand « les conditions de sécurité seront réunies », a affirmé mardi le porte-parole de la junte qui a pris le pouvoir à Bissau.

« Ils seront libérés quand les conditions de sécurité seront réunies », a déclaré sans plus de précision Daba Na Walna, porte-parole de l’armée et de la junte en Guinée-Bissau.

Mais, a-t-il prévenu, « il n’est pas question que Carlos Gomes Junior participe à une élection présidentielle » en Guinée-Bissau. MM. Gomes Junior et Pereira ont été arrêtés lors du coup d’Etat du 12 avril, à un peu plus de deux semaines du deuxième tour de la présidentielle dont M. Gomes Junior, candidat du parti au pouvoir, était le favori. Ils sont détenus avec d’autres ministres du gouvernement déchu.

Daba Na Walna a une nouvelle fois accusé M. Gomes Junior d’avoir « remis aux autorités angolaises une lettre secrète dans laquelle il demanderait (au secrétaire général de l’Onu) Ban Ki-moon d’envoyer une force militaire en Guinée-Bissau alors que notre pays n’est pas en guerre ».

Le porte-parole de la junte a accusé l’Angola d’être « un pays expansionniste qui est intervenu en Côte d’Ivoire, au Congo pour remplacer (l’ancien président) Pascal Lissouba et un peu partout en Afrique centrale ». « L’Angola veut transformer la Guinée-Bissau en une province, en une colonie angolaise. Elle est en train de trop étendre son influence », a-t-il martelé.

LeVif.be, avec Belga.

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