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Berlusconi et ses frasques : « Je reste malgré les attaques quotidiennes »

Silvio Berlusconi rejette les révélations publiées par la presse sur ces frasques présumées avec des call-girls. Il les considère comme des « attaques indignes » et affirme qu’il restera au pouvoir tant qu’il aura le soutien populaire.

Jeudi, à l’ouverture d’une réunion de la direction nationale de son parti Peuple de la Liberté (PDL), Silvio Berlusconi a déclaré : « Je reste malgré les attaques quotidiennes infondées à mon encontre et je resterai tant que les Italiens m’apporteront leur soutien ».

Il poursuit : « Nous ne ferons pas un pas en arrière (en démissionnant, ndlr) mais cinq pas en avant » en affirmant que le « le gouvernement a les soutiens suffisants (au parlement, ndlr) pour continuer ».

« Les campagnes de boue fondées sur le mensonge ne m’arrêteront pas. Si je le faisais je trahirais la confiance des Italiens », dit-il. A propos des scandales des derniers jours, il dénonce des hypothèses de délits « construites spécialement par certains parquets ».

Le chef du gouvernement italien dit faire l’objet « d’attaques indignes et abjectes ». Ses propos font référence aux récentes publications de la presse italienne. Plusieurs call-girls, dont une mineure à l’époque des faits, déclaraient avoir reçu 5000 euros pour des soirées organisées dans la résidence de Silvio Berlusconi. En Italie, ses supposées frasques défrayent régulièrement la chronique.

Samedi 30 octobre, suite aux révélations de la presse italienne, le leader du Parti démocrate (opposition gauche), Pier Luigi Bersani avait réclamé la démission de M. Berlusconi. « L’Italie a une dignité qui ne peut être mise en péril face au monde entier. L’Italie a des problèmes qui doivent être finalement affrontés dans un climat de sérieux », ajoutait-t-il.

Le Vif.be, avec Belga

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