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Bacquelaine justifie sa présence à Tunis par la défense de la démocratie

Le ministre belge des Pensions, Daniel Bacquelaine, qui représentait dimanche la Belgique à la marche républicaine « contre le terrorisme » organisée à Tunis en réaction à l’attaque contre le musée du Bardo, a justifié sa présence par la défense de la démocratie et de ses valeurs.

« Tous les hommes aspirent à la liberté, aux valeurs fondamentale et donc tous les hommes aspirent à la démocratie », a-t-il affirmé à quelques journalistes à l’issue d’un dépôt de gerbe et d’un moment de recueillement en mémoire de la victime belge, Hilda Van Nerum, devant l’entrée du musée.

« Le combat (pour ces valeurs) est universel », a ajouté M. Bacquelaine, tout admettant que les pays étaient « à des stades différents de démocratie ».

La Tunisie, endeuillée le 18 mars par un attentat terroriste qui a fait 22 morts (21 touristes et un policier tunisien), est toutefois le plus avancé de tous les pays arabes et s’est dotée l’an dernier d’une constitution qui fait figure de modèle pour tout le monde arabe.

« Nous devons faire en sorte que chacun aille vers le haut », a poursuivi le ministre. « Ici, en Tunisie, au moment où s’installe un régime démocratique, il était fondamental d’être présent pour dire ‘non’, ‘stop. Tous ceux qui veulent empêcher la démocratie doivent être combattus résolument », a-t-il encore dit.

Le président tunisien Béji Caïd Essebsi et plusieurs hauts responsables étrangers avaient auparavant rejoint à la mi-journée cette marche « contre le terrorisme ». Le président français François Hollande et le Premier ministre italien Matteo Renzi ainsi que le chef de l’Etat gabonais Ali Bongo et son homologue palestinien Mahmoud Abbas notamment ont participé à ce défilé d’officiels en lisière du musée onze jours après l’attaque.

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