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Attentats d’Oslo : la police publie le nom des victimes

Quatre premiers noms ont été publiés par la police norvégienne mardi soir.

La liste publiée mardi comprend les noms de trois personnes mortes dans l’attentat à la voiture piégée dans le quartier des ministères à Oslo et celui d’un homme de 23 ans tué dans la fusillade contre un rassemblement de jeunes sur Utoeya.

La police avait annoncé qu’elle publierait les noms, âges et lieux de résidence des victimes au fur et à mesure que leur identification serait établie et que les familles seraient informées.

Le site de la police norvégienne sur lequel les noms sont publiés, est cependant en dérangement depuis hier soir vers 18 heures, heure prévue pour la publication, peut-être à cause d’une affluence excessive.

Le bilan des attaques a été révisé à la baisse lundi soir à 76 morts : huit personnes tuées dans l’attentat à la voiture piégée qui a ravagé le quartier des ministères à Oslo, et 68 abattues sur l’île d’Utoeya, à une quarantaine de kilomètres de la capitale norvégienne, où environ 600 jeunes assistaient à l’université d’été du parti travailliste au pouvoir.

Proche de l’extrême droite, Anders Behring Breivik, 32 ans, a reconnu être l’auteur des attaques -tout enrefusant toutefois de plaider coupable – qui s’inscrivent, selon lui, dans une croisade pour « sauver la Norvège et l’Europe occidentale face, entre autres, (…) à une invasion musulmane ».

Selon son avocat, le suspect serait dément. Il n’a montré « aucun signe de commisération », « il pense qu’il est en guerre et que quand on est en guerre, on peut faire ce genre de choses sans plaider coupable », a-t-il ajouté.

Si les examens psychiatriques qui doivent encore être effectués concluent qu’il est un malade mental, alors « il ne pourra pas être condamné à de la prison », a souligné l’avocat.

Pour leur part, les autorités norvégiennes, confrontées au pire acte de violence perpétré sur leur territoire depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, examinent la possibilité de poursuivre Anders Behring Breivik pour « crimes contre l’humanité ».

La police norvégienne envisage d’invoquer une disposition introduite en 2008 dans le code pénal, qui vise les « crimes contre l’humanité » et prévoit une peine de 30 ans de prison, selon le procureur Christian Hatlo, cité mardi par le quotidien norvégien Aftenposten.

Il a été placé en détention provisoire lundi pour une période renouvelable de huit semaines, dont quatre en isolement total.

Le Vif.be, avec Belga

Les citoyens impressionnés par leur Premier ministre

Plus de neuf Norvégiens sur 10 se disent satisfaits ou très satisfaits de la façon dont leur Premier ministre, le travailliste Jens Stoltenberg, a géré la situation générée par les attaques, alors que son parti a été la principale cible des attentats. Le roi Harald reçoit, quant à lui, l’approbation de 93% de ses sujets, montre aussi le sondage.

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