© Capture d'écran Twitter

Attentat de Bangkok: des matériaux servant à fabriquer des bombes découverts lors d’un raid

Des matériaux explosifs servant à fabriquer des bombes ont été découverts lors d’un raid dans une banlieue proche de celle où le suspect de l’attentat de Bangkok a été interpellé samedi, a annoncé la police lundi.

« Nous avons trouvé des sacs d’engrais, des montres, des systèmes radios entre autres matériaux servant à fabriquer des bombes », dimanche dans un appartement, a annoncé le porte-parole de la police nationale Prawut Thavornsiri à l’AFP.

Le raid a eu lieu dans un immeuble du quartier de Minburi, dans la même banlieue nord-est où a été interpellé le suspect.

Des médias accompagnant la police, dont l’AFP, n’ont assisté à aucune saisie lors des raids de dimanche.

Deux semaines tout juste après l’attentat du 17 août, la police privilégie la piste d’un réseau de trafiquants de faux papiers au terrorisme international.

Cette attaque inédite en Thaïlande reste non revendiquée.

Des traces de TNT ont été découvertes sur le suspect interpellé samedi, qui voyageait avec un passeport turc. Mais la police n’a pas encore déterminé s’il s’agissait de l’homme qui a placé la bombe ou s’il a seulement participé à sa fabrication.

Les autorités se disent néanmoins « sûres à 100% de son implication » dans l’attentat qui a fait 20 morts et plus de 120 blessés en plein centre de Bangkok le 17 août, même s’ils ne peuvent pas encore établir son rôle exact.

Après avoir évoqué des hypothèses variées depuis deux semaines, la dernière piste privilégiée est ainsi celle d’un groupe de trafiquants spécialisé dans la fabrication de faux passeports souhaitant se venger de la politique répressive de la junte arrivée au pouvoir en Thaïlande après le coup d’Etat de mai 2014.

Le suspect avait plus de 200 faux passeports lors de son arrestation, selon la police de Thaïlande, pays réputé pour être une plaque tournante en trafics divers, notamment de faux passeports..

Deux nouveaux suspects, une Thaïlandaise portant un hidjab et un homme non identifié, sont recherchés dans le cadre de cette enquête, a annoncé la police lundi. La femme « s’appelle Wanna Suansan, âgée de 26 ans », a annoncé le porte-parole de la police Prawut Thavornsiri à la télévision, qui a diffusé la photo d’identité de la femme en hidjab, qui vivait avec l’autre suspect dans l’appartement où des engins explosifs ont été découverts.

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