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Armes chimiques : des conversations de l’armée syrienne à l’origine des certitudes américaines

Le Vif

Les services de renseignement américains ont écouté un responsable du ministère syrien de la Défense « en panique » au cours « de conversations téléphoniques avec le chef de l’unité des armes chimiques », après l’attaque de la semaine dernière, rapporte mardi le magazine Foreign Policy.

« Lundi dernier, dans les heures qui ont suivi la terrifiante attaque chimique à l’est de Damas, un responsable du ministère syrien de la Défense a eu des conversations téléphoniques paniquées avec le chef de l’unité des armes chimiques, demandant des réponses sur la frappe à l’agent neurotoxique qui a tué plus de 1.000 personnes », selon le magazine.

« Ces conversations ont été écoutées par les services de renseignement américains », a affirmé le magazine dans un communiqué. « C’est la principale raison pour laquelle les responsables américains disent maintenant qu’ils sont certains que ces attaques sont l’oeuvre du régime de Bachar al-Assad et pourquoi l’armée américaine s’apprête à attaquer ce régime dans les jours à venir ».

L’information est révélée alors que les forces américaines se préparent à frapper la Syrie, bien que les alliés occidentaux soulignent que le but n’est pas de renverser le régime actuel mais de punir le gouvernement de Bachar al-Assad pour avoir employé des armes chimiques contre des populations civiles.

Les bases pour une intervention militaire ont été présentées par le vice-président américain Joe Biden qui a déclaré en premier que les attaques chimiques de la semaine passée tuant des centaines de personnes, ne pouvaient avoir été perpétrées que par les forces de Bachar al-Assad.

Ban Ki-moon appelle le Conseil de sécurité à s’unir « pour la paix » en Syrie

« Le conseil doit s’unir afin d’agir pour la paix », a déclaré Ban Ki-moon lors d’un discours au Palais de la Paix, à La Haye : « nous avons atteint le moment le plus grave de ce conflit ».

« Il (le Conseil, ndlr) doit utiliser son autorité pour la paix », a ajouté le secrétaire général : « les Syriens méritent des solutions, pas le silence ». « La Syrie est le plus grand défi dans le monde aujourd’hui ».

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