25-06-2013, 09:24Mise à jour le: 07-12-2020, 17:41
L’actrice américaine Angelina Jolie a appelé le Conseil de Sécurité des Nations Unies à mettre fin aux violences sexuelles dans les zones de guerre.
Angelina Jolie, qui est envoyée spéciale du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) a exhorté le Conseil de Sécurité des Nations Unies à accorder une priorité absolue aux viols dans les zones de guerre. Dans son discours, l’actrice a raconté l’histoire de survivantes qu’elle a rencontrées, parmi elles, celle d’une mère congolaise dont la petite fille de 5 ans a été violée juste à côté d’un bureau de police. Aussi, Angelina Jolie a incité le Conseil de Sécurité à prendre ses responsabilités et à faire preuve d’autorité « car ces crimes n’ont pas lieu parce qu’ils sont inhérents à la guerre, mais parce que le climat mondial le permet ».
Une culture d’impunité
« Des jeunes filles souffrent de fistules parce qu’elles sont violées et mises enceintes avant que leur corps ne soit prêt à porter un enfant . Des garçons sont tenus en joue et obligés de violer leur mère et leurs soeurs. Des femmes sont violées avec des bouteilles, des bâtons et des couteaux pour causer un maximum de ravages. Des petits enfants et des même des bébés sont enlevés et agressés sexuellement » a déclaré l’actrice.
Il y a des centaines de milliers de survivants de violences sexuelles et seulement quelques condamnations parce que le monde n’en fait pas une priorité, estime Angelina Jolie qui vient de rencontrer des victimes d’un camp de réfugiés syrien.
