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Angela Merkel redit son opposition à une réduction de la dette

La chancelière allemande Angela Merkel a réaffirmé dimanche son opposition à une réduction « classique » de la dette grecque, un « haircut », jugeant que cette pratique ne pouvait avoir lieu « dans l’union monétaire », dans un entretien à une chaîne allemande.

« Il ne peut pas y avoir dans l’union monétaire de ‘haircut’ classique, c’est-à-dire la réduction de 30, 40% de la dette », a déclaré Mme Merkel lors d’une interview à la télévision publique ARD. Elle s’est en revanche montrée plus ouverte sur de nouveaux éventuels allègements accordés à Athènes. « La Grèce a déjà obtenu des allègements. Il y a eu une réduction (…) de la dette des créanciers privés, les délais (de remboursements) ont été rallongés et les taux d’intérêts ont été baissés », a-t-elle rappelé. « Si l’examen du programme qui doit être négocié est réussi, alors nous pourrons de nouveau (les) évoquer », a-t-elle ajouté. Cette semaine, quelques jours à peine après l’accord obtenu aux forceps à Bruxelles entre Athènes et ses créanciers, plusieurs voix se sont élevées pour réclamer une réduction de la dette hellène, catégoriquement écartée par Berlin. Vendredi, la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a estimé qu’un allègement de cette dette était indispensable à la viabilité d’une nouvelle aide européenne. Et la veille, le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi avait jugé « indiscutable » la nécessité de réduire son poids, qui pèse quelque 180% du PIB grec.

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