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Alexis Tsipras: « Devant nous, s’ouvre la voie du travail et des luttes »

Alexis Tsipras, dirigeant du parti de gauche radicale Syriza, qui a remporté largement les législatives en Grèce dimanche, a déclaré sur Twitter qu’après cette victoire, « s’ouvre la voie du travail et des luttes ».

Premier ministre grec sortant Alexis Tsipras a remporté haut la main les législatives anticipées dimanche soir, son parti de gauche radicale obtenant près de 7,5 points d’avance sur le parti de droite, arrivé deuxième, selon les résultats officiels portant sur la moitié des bulletins.

Selon les résultats portant sur 66% des bulletins dépouillés, Syriza, qui obtient à lui seul 145 sièges sur les 300 du Parlement, disposera avec le renfort d’Anel de 155 sièges, ce qui lui assurera la majorité absolue.

« Le peuple grec a donné un mandat clair, nous allons continuer ce que nous avons commencé ensemble il y a sept mois (…) nous allons modifier l’équilibre des forces en Europe », a déclaré Alexis Tsipras.

« Dès demain, nous nous retroussons les manches pour travailler dur », a souligné l’ancien Premier ministre dont la démission en août après avoir perdu la majorité parlementaire, a précipité les législatives anticipées de dimanche.

« La reprise ne va pas venir par magie (…). Le mandat que le peuple grec nous a donné est clair, c’est un mandat de quatre ans, pour se débarrasser de la corruption qui dominait dans le pays », a-t-il ajouté.

Tsipras va former un gouvernement de coalition avec la droite souverainiste

Tsipras a annoncé un peu plus tard en soirée qu’il allait de nouveau s’allier avec le parti des Grecs Indépendants (Anel, souverainistes) de Panos Kammenos pour former un gouvernement de coalition.

« Nous allons unir nos forces, (…), nous allons continuer ensemble », a lancé Alexis Tsipras dans un discours devant les sympathisants du Syriza rassemblés sur une place du centre d’Athènes, avant d’être rejoint à la tribune par M. Kammenos.

Quelques minutes auparavant, Panos Kammenos s’était dit à coopérer de nouveau avec Alexis Tsipras, comme ils l’avaient fait entre janvier et août. A l’époque, Syriza et Anel avaient 162 des sièges au Parlement et Panos Kammenos avait décroché le portefeuille de la Défense.

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