Agresser des homosexuels, test d’admission pour devenir djihadiste

Un jeune candidat à aller combattre en Syrie a confié à la justice bruxelloise que des recruteurs l’avaient obligé, lui et quatre autre compagnons, à commettre des agressions violentes sur des homosexuels, lit-on vendredi dans Het Nieuwsblad.

Une information qui n’est, à ce stade, pas confirmée par des éléments objectifs du dossier, selon le parquet de Bruxelles. En menant à bien cette « mission », ces aspirants djihadistes devaient démontrer qu’ils étaient suffisamment courageux pour aller se battre au sein du califat.

Ces adolescents étaient envoyés par des recruteurs dans des bars gays afin d’attirer des victimes. Ils accompagnaient ensuite les hommes les moins méfiants jusque chez eux, pour ensuite les agresser, les attacher et leur asséner des coups jusqu’à ce qu’ils disent où se trouvaient leur argent et leurs objets de valeur. « Nous devions ainsi prouver que nous étions aptes au combat », a raconté aux enquêteurs un mineur d’âge. « Au total, nous avons exécuté six de ces missions.

Si je n’avais pas été arrêté entre-temps, je serais probablement en Syrie à l’heure actuelle. » Le recruteur aurait disparu depuis lors.

Ces agressions devaient en outre rapporter de l’argent. « Nous redoutions depuis longtemps qu’une partie de la collecte de fonds pour les combattants en Syrie proviennent de petites agressions et d’extorsions », a glissé un enquêteur.

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