Le réalisateur Roman Polanski © Reuters

Affaire Polanski: les USA ne classent pas l’affaire et réclament toujours l’extradition

Un juge de Los Angeles a refusé de rouvrir le dossier de l’affaire Roman Polanski, qui poursuit le cinéaste depuis qu’il a été accusé en 1977 d’avoir violé une adolescente de 13 ans.

Le juge James Brandlin, de la cour supérieur de Los Angeles, a refusé une nouvelle audience demandé par les avocats de Polanski, qui voulaient arguer de mauvais traitements judiciaires, pour éventuellement essayer de faire classer l’affaire. Le juge a estimé que cette demande n’avait « aucune base constitutionnelle », et que Polanski avait d’autant moins le droit à une audience sur ce thème qu’il a fui la justice américaine il y a 37 ans.

Dans sa décision de neuf pages rendue publique mercredi, le juge a également rappelé que les Etats-Unis réclamaient toujours son extradition.

En 1977, le cinéaste, alors âgé de 43 ans, avait été accusé d’avoir violé la jeune Samantha Gailey (ensuite devenue épouse Geimer), après l’avoir fait boire, à l’issue d’une séance de photos. Il avait ensuite plaidé coupable de relations sexuelles illégales avec une mineure – évitant ainsi le procès – mais libéré après 42 jours de prison, il avait quitté les Etats-Unis avant le prononcé de la peine, craignant d’être lourdement condamné. L’affaire ressurgit régulièrement. En octobre dernier, les autorités américaines avaient demandé ainsi en vain son interpellation alors qu’il se trouvait en Pologne.

Contenu partenaire