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Affaire Cassez : « Il y a bon espoir que les choses se dénouent »

Un juge de la Cour suprême mexicaine préconise la libération de la Française, condamnée à 60 ans de prison pour enlèvement. Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, se dit confiant.

Il y a « bon espoir que les choses se dénouent » pour Florence Cassez, a déclaré jeudi Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, sur I-Télé.

Le 21 mars pourrait en effet marquer une nouvelle date clé dans les sept ans de rebondissements de l’affaire Florence Cassez. Au moins trois des cinq juges de la Première chambre de la Cour suprême du Mexique, doivent approuver le projet de leur rapporteur, qui a préconisé mercredi la libération de la Française. Le vote est en principe prévu pour le 21 mars, selon Me Agustin Acosta, avocat mexicain de Florence Cassez.

Le juge de la Cour suprême Arturo Zaldivar, chargé du rapport sur le recours déposé il y a un an par Florence Cassez, a recommandé mercredi la libération « immédiate et absolue » de la Française, en raison de multiples irrégularités dans la procédure ayant conduit à sa condamnation.

Le Mexique ne s’opposera pas à l’ordre constitutionnel dans l’affaire Florence Cassez, a d’ailleurs déclaré mardi soir un ministre. « L’ordre mexicain ne peut s’opposer à l’ordre constitutionnel, ne peut s’opposer aux lois », a déclaré à CNN Max Alberto Diener, sous-secrétaire d’Etat mexicain aux Affaires juridiques et aux Droits de l’Homme, dépendant du ministère de l’Intérieur.

« Un principe de procès équitable »

« Par conséquent, si le moment venu, les juges ou le pouvoir judiciaire, en faisant leur évaluation, considèraient que certains points portent atteinte aux droits de l’accusé, il faudra agir en conséquence », a dit le ministre. Max Alberto Diener a souligné « qu’en principe, dans un Etat de droit il y a le principe du procès équitable et ce principe doit être respecté en tant que tel dans les termes de la Constitution ».
La Française a été arrêtée le 8 décembre 2005 en compagnie de son ex-compagnon Israel Vallarta, soupçonné par la police de diriger Los Zodiacos, un groupe qui aurait à son actif une dizaine d’enlèvements et un meurtre. Le 9 décembre, la police fédérale avait mis en scène devant les caméras de télévision l’arrestation de Florence et d’Israel et la libération de trois de leurs otages présumés, présentées comme des événements filmés en direct.
La Française avait déposé un recours devant la Cour suprême il y a exactement un an, le 7 mars 2011, après le rejet le 10 février 2011 de son pourvoi en cassation.

Le Vif.be, avec L’Express.fr

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