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Accident de train en France: huit blessés graves, les intempéries en cause

Le Vif

Huit personnes ont été gravement blessées mercredi, dont une prise en charge en « urgence absolue », dans l’accident d’un TER (Train Express Régional) près de Saint-Aunès (Hérault), à l’est de Montpellier, qui a percuté à 140 km/h un arbre tombé sur la voie, après un gros orage de grêle.

Le train, qui transportait 219 passagers entre Nîmes et Montpellier, a percuté un arbre tombé sur la voie ferrée après avoir été déraciné lors d’un gros orage de grêle qui s’est abattu sur l’Hérault en début d’après-midi.

L’accident s’est produit vers 15H45 alors que la rame roulait à 140 km/h. L’arbre était « un très grand pin situé dans une propriété privée », donc ni sur le « domaine public ni sur une emprise ferroviaire », a précisé la SNCF. Le conducteur, qui fait partie des blessés légers, « est particulièrement choqué », selon la SNCF.

L’arbre a entraîné dans sa chute une caténaire qui ne s’est pas rompue. Le TER qui n’a pas déraillé, présentait un impact frontal et sur le côté gauche de la voiture de tête, a décrit le directeur du Service départemental d’incendie et secours (SDIS) de l’Hérault, Christophe Risdorfer. De gros moyens de secours ont été mobilisés, avec des hélicoptères et quelque 80 pompiers.

Une personne en urgence absolue a été transportée par hélicoptère vers un hôpital et sept autres blessés, en « urgence relative », ont été évacués par ambulance.

Une partie des blessés et l’ensemble des passagers du train ont été évacués à la salle des fêtes de Saint-Aunès, près du lieu de l’accident avant d’être acheminés par bus vers la gare de Montpellier pour reprendre leur voyage.

A une centaine de mètres du lieu de l’accident, les agents de la SNCF équipés de tronçonneuses tentaient de dégager les voies ferrées encombrées par le tronc d’arbre et ses branchages. L’arbre a ensuite été dégagé et le TER accidenté devait être remorqué par une motrice diesel.

« Une soixantaine de gendarmes ont été dépêchés pour organiser les premières opérations », a indiqué le commandant de gendarmerie Nicolas Chevrin précisant « qu’une enquête judiciaire doit établir les causes exactes de l’accident ».

La circulation des trains, totalement interrompue, devait reprendre en fin de soirée, avec passage sur une voie et au ralenti au niveau de l’accident.

« Les services d’infrastructures de la SNCF déblaient en ce moment les débris avant de procéder à l’évacuation de la rame et la réparation de la caténaire et nous espérons un retour à la normale, c’est-à-dire une circulation sur deux voies, d’ici à demain (jeudi) matin », a indiqué Mickaël Ollier, directeur de la communication SNCF Languedoc-Roussillon.

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