© Reuters

Abbas félicite le chef du gouvernement Hamas à Gaza pour sa « victoire

Le président palestinien Mahmoud Abbas a félicité jeudi le chef du gouvernement du Hamas à Gaza Ismaïl Haniyeh pour sa « victoire » après la conclusion d’un cessez-le-feu avec Israël, a annoncé le bureau de M. Haniyeh.

« Lors d’une conversation téléphonique, le président Abou Mazen (Mahmoud Abbas) a félicité Ismaïl Haniyeh pour sa victoire et exprimé sa sympathie aux martyrs », selon le communiqué. L’agence de presse palestinienne Wafa, basée à Ramallah (Cisjordanie) a précisé que M. Abbas avait « reçu un appel téléphonique du frère Haniyeh qui l’a informé de la situation à Gaza après le cessez-le-feu » conclu la veille à la suite d’une semaine d’hostilités meurtrières.
« Le président a salué la détermination (palestinienne) face à l’agression et a souligné l’importance de parvenir à un cessez-le-feu et épargner les ravages de la guerre », a précisé l’agence. M. Haniyeh, et deux autres dirigeants de Gaza, Ahmad Bahar pour le Hamas et Mohammad al-Hindi pour le Jihad islamique, ont apporté leur « soutien à l’initiative nationale pour demander le statut d’Etat observateur à l’ONU le 29 novembre », a ajouté Wafa. Néanmoins le porte-parole de M. Haniyeh a dans un communiqué « démenti que le chef du gouvernement ait approuvé la démarche d’Abou Mazen à l’ONU ». Le Hamas à Gaza a critiqué cette initiative, dénonçant l’absence de concertation avec l’ensemble des mouvements palestiniens. Mais le 17 novembre, le numéro deux du Hamas, Moussa Abou Marzouk, en exil au Caire, avait estimé que l’offensive israélienne constituait aussi un avertissement à Mahmoud Abbas, qu’il avait encouragé à « ne pas renoncer à aller à l’ONU à cause de ce message de terreur ».
M. Abbas a réaffirmé le 16 novembre qu’il présenterait à la date prévue à l’Assemblée générale, où la majorité simple requise lui semble acquise, le projet de résolution pour porter le statut de la Palestine à l’ONU à celui d’Etat non membre. Israël et les Etats-Unis s’opposent à ce projet, arguant qu’un Etat palestinien ne peut résulter que de négociations de paix, abandonnées depuis plus de deux ans.

Avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire