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Un embouteillage monstre en Chine. Mais où ?

Un embouteillage monstre de plus de 100 km aux portes de Pékin, dont des médias chinois et étrangers avaient fait leurs choux gras, s’est soudainement résorbé alors qu’il paraissait devoir durer jusqu’à la mi-septembre.

Une longue file de camions avait commencé à se former le 14 août, en raison de travaux, sur l’autoroute Pékin-Tibet. Au point de provoquer l’éclosion d’une mini-économie tout le long du bouchon où des commerçants s’étaient mis à vendre de la nourriture et de l’eau au prix fort.

Mais une équipe de journalistes de l’AFP partie mercredi à la recherche de l’embouteillage a remonté cette autoroute sur 260 km jusqu’en Mongolie intérieure, sans rencontrer d’autre obstacle que les ralentissements habituels aux péages.

« La situation s’est récemment grandement améliorée. Je ne sais pas pourquoi », déclarait, perplexe, une employée de station-service dans le district de Huailai, à mi-chemin entre la capitale et le district de Xinghe, en Mongolie intérieure.

Les responsables du bureau des Transports de Pékin n’étaient pas joignables pour expliquer la soudaine évaporation du bouchon.

La circulation déjà ralentie depuis de longues années sur cet axe menant aussi à l’endroit le plus visité de la Grande Muraille de Chine, Badaling, avait empiré en juin et juillet avant de se figer à la mi-août.

Le blocage de l’autoroute avait contraint des voyagistes emmenant des touristes visiter la Muraille à chercher d’autres solutions.

Le Vif.be, avec Belga

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