Trois mystérieux documents qui n’ont pas encore révélé tous leurs secrets

Muriel Lefevre

De nombreux documents sont parés d’une aura mystérieuse. Mais il y en a des plus intrigants que d’autres. Voici trois documents qui sont tellement obscurs qu’ils ont suscité les théories les plus folles.

Le disque de Phaistos

L’histoire de la découverte de ce disque a tout d’une aventure d’Indiana Jones, au point que certains avancent l’hypothèse qu’il s’agisse peut-être d’un faux. Cependant la plupart des archéologues penchent plutôt pour l’authenticité de l’objet. Ce disque d’argile d’un diamètre de 16 centimètres fut découvert en Crète en juillet 1908 par l’archéologue italien Luigi Pernier.

Le disque de Phaistos
Le disque de Phaistos © Wikipedia

Il daterait d’environ 1700 avant J-C. Avec ses 241 signes inconnus pressés avec l’aide d’un poinçon (dont 46 différents) et disposés en spirale, il est le seul objet dans son genre ouvrant du même coup à de nombreuses interprétations dont aucune n’a pu être vérifiée avec certitude. La théorie la plus répandue pour expliquer cette « langue inconnue », c’est qu’il s’agirait de hiéroglyphes composant une écriture syllabique. Si c’est bien d’une langue, cela pourrait être un vieux substrat européen qui n’est apparenté à aucune langue indo-européenne ou encore une forme très archaïque de grec. On pourrait donc être en présence de l’un des premiers textes imprimés, une technique qui rend d’autant plus étrange le fait qu’on en a découvert qu’un seul exemplaire. On peut l’admirer au musée archéologique d’Héraklion en Crète.

Le Manuscrit de Voynich

Le Manuscrit de Voynich
Le Manuscrit de Voynich © Capture d’écran YouTube

Ce livre constitué de 234 pages est riche en illustrations énigmatiques et écrit en 170 000 glyphes d’un alphabet inconnu. On n’en sait pas plus sur l’auteur ni sur la finalité de ce dernier. On sait, par contre, qu’il manquerait une quarantaine de pages à l’ouvrage. Ouvrant d’un même coup la voie aux diverses interprétations allant d’un simple canular pseudo historique au livre crypté pour initiés.

Les théories les plus « audacieuses » y voyant même la recette de la fontaine de Jouvence ou de la pierre philosophale. S’il est mentionné une première fois en 1665 dans une lettre, le livre tire son nom d’un ancien propriétaire qui l’acquit en 1912. Le livre daterait de 1450- 1520. Le parchemin qui a servi au texte daterait lui du début du 15e siècle. Si certains pensent que le livre est une mystification pure et simple, l’objet ne cesse pourtant d’intriguer.

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Les tablettes de Rongo-Rongo

Tablette de Rongo Rongo
Tablette de Rongo Rongo© Wikipedia

Ces tablettes de bois recouvertes de signes gravés ont été découvertes sur l’île de Pâques en 1864 par le missionnaire Eugène Eyraud. Personne n’a encore réussi à les déchiffrer. Il pourrait s’agir d’un texte ou une simple aide mnémotechnique pour des récitations mythologiques. Seuls 26 objets ont été retrouvés avec des inscriptions identiques. Il n’est pas impossible que l’on se trouve face à l’une des deux ou trois formes d’écriture indépendante du monde. Si certains pensent que ces « écrits » pourraient expliquer les encore plus mystérieuses statues de Pâques, les tablettes restant incompréhensibles elles pourraient bien ne jamais révéler leurs secrets.

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